En vente exclusivement à la Slow Galerie (Paris), tirage encres pigmentaires, 100 ex signés.
Plus que le confinement, ce sont le virus et la menace de la maladie qui nous privent. Ce qui se fait rare et risqué, ce qui confine (!) à l’obscène désormais, à l’abri sous nos masques, ce sont les bouches humides, les baisers inconnus, les échanges de salive impromptus. Mais nous pouvons toujours, et d’autant plus, les fantasmer.
D’après une image d’un célèbre photographe misogyne, que j’ai souhaité débarrasser de son glam lisse, sexiste, et apologétique de l’extrême jeunesse. Sans son aimable autorisation ni crédit nominatif, passer du male gaze au queer gaze.


J’ai aussi collé cette image sur le mur Saint-Martin, Paris.



